Testde la densitĂ© du moĂ»t avec un saccharimĂštre et continuer Ă  faire fermenter le moĂ»t jusqu'Ă  ce que la densitĂ© tombe Ă  1,01. "Must" est le nom du mĂ©lange de jus de raisin Ă  partir du moment de la levure est ajoutĂ©e jusqu'Ă  ce que le processus de fermentation est terminĂ©e. La densitĂ© est une mesure de la densitĂ© du moĂ»t par - Comment faire du jus de raisin. Vous en avez assez de toujours acheter votre jus de raisin chez l'Ă©picier du coin ? Assez de ces jus remplis de produits chimiques et de conservateurs ? Avec un peu de patience, vous arriverez Ă  faire chez Larecette du jus de raisin rouge: Lavez les raisins, coupez-les en 2, retirez les pĂ©pins et Ă©crasez-les avec un presse-purĂ©e. Versez dans une casserole puis ajoutez l’eau. . Filtrez le mĂ©lange au tamis recouvert d’un torchon propre. . Ajoutez le sucre au jus et portez Ă  Ă©bullition pendant 30 s. Sivous pensiez que le vin blanc Ă©tait fait Ă  l'aide de raisins blancs, le vin rouge Ă  l'aide de raisins rouges et le rosĂ© Ă  l'aide d'un mĂ©lange des deux prĂ©cĂ©dents, cet article est fait pour vous! La couleur du raisin n'est pas due Ă  son jus, qui Jusde raisins blancs Muscat bio. Du jus de raisins blancs muscats sucrĂ©s et bio de ma treille, une boisson trĂšs rafraĂźchissante et requinquante Ă  laquelle on n'a pas besoin d'ajouter du sucre.. La recette par Zika. Pasteuriserdu jus de fruits de pomme ou raisin. quelques jours au rĂ©frigĂ©rateur. Ensuite, Ăźl commence Ă  fermenter. conservation. Il suffit de chauffer le jus Ă  env. 75°C, ce qui dĂ©truit la. fermentation. Chauffez Ă  75°C, en remuant, 3 Ă  4 litres de jus de fruits au maximum. PrĂ©paration DĂ©tacher les raisins de la grappe et les laver dans un bol. Dans une casserole, mettre les raisins, l'eau et le sucre, porter le tout Ă  Ă©bullition. Laver la poire, ĂŽter le centre et la couper en gros cubes, ensuite ajouter-la au contenu de la casserole. Laisser cuire encore 10 minutes sur feu moyen. Nettoyezles raisins. Enlevez les tiges. Dans la passoire, lavez-les Ă  l'eau froide et laissez-les bien Ă©goutter. La quantitĂ© que vous utilisez dĂ©pend de vous et de la quantitĂ© de jus que vous voulez faire. Pour remplir une cruche de 1 gallon, vous aurez besoin de 10 Ă  12 livres de fruits. Étape 3. Pas sur les raisins. Placez-les dans un MĂ©thode#2 pour faire du rosĂ© : la PressĂ©e (=comme les vins blancs, mais avec des raisins noirs ou gris) Pour faire simple, le principe pour faire du vin rosĂ© de PressĂ©e (ou rosĂ© de pressurage) se base sur la vinification des vins blancs dont la vendange est foulĂ©e puis pressĂ©e pour que seul le jus fermente.Le principe est de Cejus de raisin provient de nos cĂ©pages UGNI-BLANC afin de vous permettre de faire des longs drinks avec du Cognac V.S.O.P. Vous pourrez le dĂ©guster tout simplement comme jus de fruit servi trĂšs frais, en apĂ©ritif pour les personnes ne consommant pas d'alcool. Sa couleur lĂ©gĂšrement ambrĂ©e vous transportera agrĂ©ablement vers notre uIQGzVi. PLAIDOYER POUR LE MAINTIEN DU VIN DANS LA SAINTE CENE » NB. mon adresse e-mail, qui Ă©tait , a Ă©tĂ© changĂ©e en . Merci de votre attention. Chers collĂšgues, La ConfĂ©rence liturgique de BaviĂšre a cĂ©lĂ©brĂ© le 60e anniversaire de sa naissance en 1952. A cette occasion elle a Ă©ditĂ© en 2011 un livre collectif Gottesdienst leben », sous la conduite de Christian Schmidt et Thomas Melzl. Ce livre contient une suite d’articles ordonnĂ©s selon le plan du culte luthĂ©rien. Un rappel est fait de divers textes ou prises de positions importants durant ces 60 ans. Parmi ceux-ci figure un Plaidoyer pour l’usage du vin dans la Sainte CĂšne. » J’ai pensĂ© que ce texte et son argumentation pourraient ĂȘtre d’une grande utilitĂ© aux pasteurs français. Car il me semble, sauf erreur de ma part, qu’aucun texte ou dĂ©cision d’ensemble et motivĂ© n’a Ă©tĂ© publiĂ© en France sur cette question. Le titre exact du livre est Gottesdienst leben » sic caractĂšres normal et italique, 60 Jahre Lutherische Liturgische Konferenz in Bayern LLKB – Vivre le culte », 60 ans de ConfĂ©rence Liturgique LuthĂ©rienne en BaviĂšre LLKB, Christian Schmidt/Thomas MelzlHrsg., Verlag mabase-verlag, NĂŒrnberg 2011, Le livre contient un article de Georges Pfalzgraf, pasteur alsacien membre de cette ConfĂ©rence, sur La salutation avant l’épĂźtre – Der Gruss kurz vor der Epistel. » Yves KĂ©ler Pour des raisons de commoditĂ© pour le lecteur français, je donnerai d’abord la traduction du texte original, et placerai celui-ci en troisiĂšme position. J’ajoute, aprĂšs la traduction française, un certain nombre de commentaires de ma plume aux divers points, en des notes signalĂ©es par les nombres entre parenthĂšses. Le plan de l’ensemble sera A. PLAIDOYER POUR LE MAINTIEN DU VIN DANS LA SAINTE CENE 1997Traduction française B. COMMENTAIRES EXPLICATIFS, Yves KĂ©ler C. PLAIDOYER FÜR DIE BEIBEHALTUNG DES WEINES BEIM 1997 texte original* * *A. PLAIDOYER POUR LE MAINTIEN DU VIN DANS LA SAINTE CENE 1997ConfĂ©rence Liturgique LuthĂ©rienne de BaviĂšre 1997 Dans certaines paroisses il est devenu habituel d’employer Ă  la Sainte CĂšne du jus de raisin au lieu de vin. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale on justifie cela par le respect des malades alcooliques, qui ne doivent pas ĂȘtre exposĂ©s Ă  un danger. La ConfĂ©rence luthĂ©rienne des Ă©vĂȘques a, dans sa dĂ©claration sur la Sainte CĂšne de l’annĂ©e 1979, rĂ©duit l’emploi de jus de raisin Ă  certains cas isolĂ©s. Le ComitĂ© Ă©largi de la ConfĂ©rence Liturgique de BaviĂšre partage cette position et plaide pour le maintien du vin dans la Sainte CĂšne. Les fondements sont les suivants 1. Christ a instituĂ© la Sainte CĂšne Dans la nuit oĂč il fut livrĂ© » I Cor. 11/23, JĂ©sus a instituĂ© la Sainte CĂšne. Selon sa promesse il donne part Ă  son corps et Ă  son sang, c’est-Ă -dire Ă  sa mort sacrificielle sur la croix pour nous et Ă  sa rĂ©surrection. C’est pourquoi notre dĂ©sir est de rester le plus prĂšs possible de son institution de la Sainte CĂšne. 1 2. Le repas du Seigneur fut instituĂ© lors de la fĂȘte du repas de la PĂąque Les trois premiers Ă©vangiles dĂ©crivent l’institution de la CĂšne pendant la fĂȘte du repas de la PĂąque par JĂ©sus dans le cercle de ses douze disciples. Voir note 1. 1 3. Dans le repas de la PĂąque est donnĂ© du fruit de la vigne » Dans ce repas cultuel ne pouvait, selon les prescriptions juives, ĂȘtre employĂ© que du vin complĂštement fermentĂ©, lequel est solennellement appelĂ© fruit de la vigne. » Voir note 4 1 4. JĂ©sus maintient fermement le fruit de la vigne » JĂ©sus ne s’est pas Ă©cartĂ© de la prescription transmise par la tradition, comme l’emploi des mots du rĂ©cit le montre. Fruit de la vigne » est la traduction littĂ©rale de l’hĂ©breu Peri hagĂšfĂšn » 1, qui dĂ©signe le vin fort, pur, rendu buvable avec de l’eau. 2 5. Les Ă©lĂ©ments ont valeur de signe Le pain est constituĂ© de nombreux grains, qui sont moulus en petits bouts sĂ©parĂ©s = farine. La farine est rassemblĂ©e par cuisson » sans autre ajout que de l’eau. Les grappes sont pressĂ©es et par la fermentation dĂ©barrassĂ©es de tout rĂ©sidus impur voir aussi les reprĂ©sentations mĂ©diĂ©vales du Christ dans le pressoir. » Ainsi les Ă©lĂ©ments du pain et du vin sont les nourritures de base Ă©lĂ©mentaires. 1 6. Les Ă©lĂ©ments de la Sainte CĂšne Ă©chappent Ă  notre bon vouloir Les Ă©lĂ©ments ne sont pas choisis arbitrairement. Et de ce fait fondamentalement – comme aussi les paroles d’institution – ils Ă©chappent Ă  notre bon vouloir. 1 7. Le vin est employĂ© en plein accord ƓcumĂ©nique Dans toutes les grandes confessions ecclĂ©siales on est restĂ© fermement au vin. Les exceptions concernent uniquement les sectes gnostiques hĂ©rĂ©tiques des premiers siĂšcles. 1 8. L’emploi de vin est hygiĂ©niquement sans problĂšme Le vin devrait ĂȘtre donnĂ© dans des coupes en mĂ©tal noble, avant tout parce que les mĂ©taux nobles agissent comme dĂ©sinfectant. Le jus de raisin sucrĂ©, auquel sont souvent ajoutĂ©s des conservateurs, colle et devient vite un porteur de gĂšnes. D’ailleurs le jus de raisin contient aussi de l’alcool, s’il est fait Ă  partir de concentrĂ©, lequel est conservĂ© grĂące Ă  de l’alcool pur. Pour les diabĂ©tiques, le jus de fruits fait problĂšme. 1 9. Dans chacun des deux Ă©lĂ©ments Christ est entiĂšrement prĂ©sent dans la CĂšne Selon cette ancienne doctrine, en vigueur aussi dans l’Eglise luthĂ©rienne, de la concomitance », celui Ă  qui il est dĂ©fendu de boire du vin reçoit dans le pain le Christ entier. 1 10. Et qu’en est-il des personnes qui pour diverses raisons ne veulent pas recevoirle vin ? Elles peuvent par un geste simple, comme par exemple de croiser les mains sur la poitrine ou d’incliner la tĂȘte lors de la cĂ©lĂ©bration de la CĂšne, faire comprendre qu’elles ne dĂ©sirent pas recevoir le vin. 1 B. COMMENTAIRES AUX DIVERS POINTS, Yves KĂ©ler 1. Les paroles d’institution 1 les paroles employĂ©es dans la cĂ©lĂ©bration de la CĂšne sont une harmonie des 4 textes disponibles, celui de St Paul, le plus ancien, et des 3 synoptiques. La base courante de tous est St Paul, Ă  cause de son anciennetĂ©, auquel est ajoutĂ© le parallĂ©lisme fait du pain avec le vin dans la formulation rompu pour vous en rĂ©mission de tous vos pĂ©chĂ©s. » MalgrĂ© quelques variantes ceci est mon sang, ceci est l’alliance en mon sang le texte normatif est biblique. Et doit le rester strictement, puisque ce sont des paroles du Christ et qu’il faut qu’elles soient comprises ainsi. Une forme modifiĂ©e se trouve dans la messe romaine actuelle, quand il est dit 
le rompit et le donna Ă  ses amis. » Les textes disent ses disciples. » Un des disciples assis Ă  la table n’était plus son ami, Judas le traĂźtre. Le texte de l’Institution ne se place pas au niveau de l’amitiĂ© entre le Christ et les siens ou entre ceux-ci, mais au niveau de la relation MaĂźtre-disciple, au nom de laquelle JĂ©sus prĂ©side la PĂąque. Cette forme catholique est Ă  Ă©viter. Cette forme a son origine dans l’idĂ©e que la CĂšne est faite pour les vrais croyants et que les traĂźtres, hĂ©rĂ©tiques et autres insoumis Ă  l’Eglise n’ont pas leur place Ă  la table. Cela rejoint les reprĂ©sentations anciennes montrant Judas devant la table en face de JĂ©sus, prĂšs de la porte de sortie et donc dĂ©jĂ  exclu, alors que les 11 autres disciples sont de l’autre cĂŽtĂ© de la table, avec JĂ©sus. Une autre idĂ©e est sous-jacente, celle que Judas n’aurait pas reçu la CĂšne, ce qui est faux d’aprĂšs l’évangile de Jean. Cette thĂšse permet aujourd’hui d’exclure les faux croyants. Cette idĂ©e se rencontre aussi chez certains Ă©vangĂ©liques. 4. Le fruit de la vigne 1 les Synoptiques reprennent la Haggada Le terme employĂ© par JĂ©sus est celui qui figure dans la Haggada, dans la priĂšre d’action de grĂąces prononcĂ©e sur chacune des quatre coupes de vin prises au cours du repas Baruk atah, AdonaĂŻ ElohĂ©nu, borĂ©h peri hagĂšfĂšn – BĂ©ni sois-tu, Seigneur notre Dieu, qui as créé le fruit de la vigne ». Ce terme de Peri hagĂšfĂšn » est un terminus technicus, dit quatre fois selon la mĂȘme formulation. L’action de grĂąces pour le vin a son parallĂšle dans celle pour le pain il prit du pain, rendit grĂąces, le rompit, 
 » Dans Luc 22/18, est citĂ© le premier de ces quatre emplois de la priĂšre, pour la premiĂšre coupe que JĂ©sus distribue aux siens, avant l’institution de la CĂšne dans le pain et dans le vin qui suivent Et ayant pris une coupe et rendu grĂąces, il dit Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; car, je vous le dis, je ne boirai plus dĂ©sormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. » Pour la coupe aprĂšs le souper », qui est la quatriĂšme, l’action de grĂąces n’est pas citĂ©e, ni l’annonce que JĂ©sus ne boira plus de ce fruit de la vigne. » Dans Marc 14/22-25 et dans Matthieu 26/26-29, il n’est pas fait allusion Ă  la premiĂšre coupe. En revanche, l’annonce de JĂ©sus qu’il ne boira plus du fruit de la vigne est associĂ©e Ă  la coupe finale, ensuite », Marc v. 25. Chez Matthieu, comme chez Marc, il est dit Il prit ensuite une coupe, et aprĂšs avoir rendu grĂąces 
 », l’action finissant avec l’annonce qu’il ne boira plus le fruit de la vigne. » St Paul, dans I Cor. 11/ 25-26, cite la priĂšre d’action de grĂąces sur la derniĂšre coupe, aprĂšs avoir soupĂ© », mais l’annonce de sa non-boisson future n’est pas donnĂ©e. Elle est remplacĂ©e par des paroles de l’apĂŽtre qui forment un commentaire Toutes les fois que vous mangez ce pain et buvez de dette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. » Il semble que ce commentaire fasse allusion Ă  l’annonce du Christ qu’il ne cĂ©lĂ©brera plus la CĂšne avec les siens jusqu’à son retour. L’annonce par JĂ©sus qu’il ne boira plus de ce fruit de la vigne » et de ce fait l’emploi de ce terme est propre aux trois nazirĂ©at et le produit de la vigne » Le livre des Nombres, ch. 6/1-21, dĂ©crit les prescriptions pour le nazirĂ©at, la consĂ©cration Ă  l’Eternel », 6/2. Ces prescriptions, prĂ©sentĂ©es en deux parties, concernent l’entrĂ©e dans le nazirĂ©at et la sortie. Pour l’entrĂ©e il est dit Nombres 6/4 Pendant tout le temps de son nazirĂ©at, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne. » Ce qui comprend une liste trĂšs prĂ©cise de tous les produits susceptibles de contenir de l’alcool vin, boisson enivrante, vinaigre de vin ou de liqueur enivrante, liqueur enivrante, raisins frais, raisins secs, pĂ©pins et peau de raisin. A la sortie du nazirĂ©at, il est dit, v. 20 Ensuite, le nazirĂ©en pourra boire du vin. » Le terme de produit de la vigne » employĂ© ici vise bien tout ce qui vient de la plante et qui produit de l’alcool. En effet, le raisin porte sur sa peau de la pruine, une enzyme qui fait fermenter le raisin ou le jus de fruit dans l’estomac et produit du vin, jusqu’à 2 degrĂ©s. L’alcool est le commun dĂ©nominateur de tous les produits de la vigne. » Le rĂ©sumĂ© lapidaire de toute cette liste de produits Ă  la sortie du nazirĂ©at dans les mots le nazirĂ©en pourra boire du vin » le montre bien. 2 le vin mĂ©langĂ© d’eau Dans l’AntiquitĂ© mĂ©diterranĂ©enne, le vin Ă©tait rarement bu pur. Car il Ă©tait soit trop Ă©pais ou trop fort en Espagne on produit toujours encore des vins Ă  15 degrĂ©s, et on y ajoutait de l’eau, soit il Ă©tait aigre, et on y ajoutait du sucre ce qui rend souvent le vin trĂšs bon au goĂ»t. Les juifs au temps du Christ pour le repas cultuel de la PĂąque ne pratiquaient que le dĂ©layage avec de l’eau, la prescription Ă©tant que le vin devait rester du vin naturellement fermentĂ©. L’ajout de sucre se pratiquait pour les repas ordinaires pour des raisons gastronomiques. Les premiers chrĂ©tiens pratiquaient de mĂȘme. Il est attestĂ© que dans les Ă©glises, aux 2e – 5e siĂšcles, existaient des cratĂšres pour mĂ©langer l’eau au vin. Cette pratique montrait bien que les officiants et les fidĂšles n’avaient aucune hĂ©sitation quant au fait que ce fruit de la vigne » Ă©tait bien du vin. En rĂ©sumĂ©, il ne fait aucun doute que le fruit de la vigne » est du vin et non du jus de raisin. 5. la valeur symbolique des Ă©lĂ©ments de la CĂšne 1 Les deux Ă©lĂ©ments employĂ©s, le pain et le vin, proviennent de la destruction des grains de blĂ©, d’une part, et des grappes de raisin, d’autre part, et de leur recomposition. La farine est recomposĂ©e en pain par l’ajout d’eau et par la cuisson, le raisin est purifiĂ© par la pourriture de la fermentation de ses Ă©lĂ©ments organiques pour ne conserver que l’eau, l’alcool et les arĂŽmes. Il s’agit d’une mort et d’une rĂ©surrection, rappelant les paroles du Christ Si le grain ne meurt, il reste seul. S’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » Si on se contente de jus de raisin, ce processus de mort et de vie nouvelle, que relĂšvent dĂ©jĂ  les commentateurs juifs de la PĂąque, ne se fait pas. De plus, le pain et le vin de la CĂšne symbolisent tous les aliments de l’homme et des animaux le solide et le liquide. Pour nourrir leurs consommateurs, ces aliments doivent mourir par la digestion pour entrer dans leurs corps. Par ces deux signes que sont les Ă©lĂ©ments de la CĂšne, la communion se fait aussi avec l’ensemble de la crĂ©ation de Dieu, en communion avec la mort et la rĂ©surrection de tout ce que Dieu a fait. L’élĂ©ment symbolique des espĂšces de la CĂšne est important, car on ne mange pas une nourriture ordinaire, mais une nourriture festive, qui nous lie Ă  Dieu, le CrĂ©ateur et le destructeur de toutes choses, mais aussi au Christ rĂ©dempteur par sa mort et sa rĂ©surrection, et au Sain-Esprit Sanctificateur par la mort du vieil homme en nous et la naissance de l’homme nouveau. 6. Les Ă©lĂ©ments de la Ste CĂšne Ă©chappent Ă  notre bon vouloir 1 La CĂšne a Ă©tĂ© créée par le Christ dans le cadre de la PĂąque juive, donc un cadre préétabli. Dans la CĂšne, on retrouve ce cadre, par exemple dans les priĂšres de bĂ©nĂ©diction du pain et de la coupe qui sont reprises dans la priĂšre eucharistique =d’action de grĂąces. Ces priĂšres commencent par la formule Baruk atah AdonaĂŻ ElohĂ©nu bĂŽrĂšh 
 – BĂ©ni sois tu, Seigneur notre Dieu, qui as créé » le pain / le vin. En effet aprĂšs le Sanctus qui conclut la prĂ©face, la priĂšre eucharistique commence par ces mots BĂ©ni sois-tu, Dieu, notre PĂšre, car tu as envoyĂ© dans notre chair ton Fils JĂ©sus-Christ
 » Il y a diverses variantes du contenu de la priĂšre, en particulier Ă  cause des temps liturgiques, mais le dĂ©but est le mĂȘme. De mĂȘme l’offertoire du pain et du vin avant la prĂ©face rappelle la priĂšre d’action de grĂące sur le pain, au dĂ©but de la PĂąque, et de la premiĂšre coupe. De mĂȘme les paroles d’institution sont préétablies, ainsi que les Ă©lĂ©ments, puisque provenant du Christ, et ne peuvent pas ĂȘtre changĂ©s. St Paul dit clairement Voici ce que j’ai reçu du Seigneur par les douze, c’est que dans la nuit oĂč il fut livrĂ©, notre Seigneur JĂ©sus-Christ
 » Il faut donc conserver le cadre de la PĂąque juive, dans son esprit et dans ses grandes lignes, avec ses actions de grĂąces, les lectures et les priĂšres, les Psaumes » et les chants. Et aussi les paroles d’institution, et Ă©galement les espĂšces employĂ©es, toutes choses que nous ne pouvons modifier, car elles ont Ă©tĂ© Ă©tablies avant nous, par le Christ lui-mĂȘme, et conservĂ©es par ses apĂŽtres, comme les quatre rĂ©cits de la CĂšne le montrent. D’autre part, des modifications dans les parties fondamentales de la cĂ©lĂ©bration et dans les Ă©lĂ©ments employĂ©s ne relĂšvent pas des paroisses, c’est-Ă -dire du pasteur et du conseil presbytĂ©ral. Ceux-ci n’ont pas la compĂ©tence, thĂ©ologique et surtout juridique, pour faire des changements unilatĂ©raux qui sĂ©parent les paroisses et qui rompent la communion de l’Eglise. Les changements sont du ressort des directions de l’Eglise, quelle que soit leur forme, et non des pasteurs et des conseils. Les instances dirigeantes ont le devoir de l’unitĂ© de l’Eglise et des fidĂšles. Le laisser faire actuel me paraĂźt contraire Ă  ce rĂŽle. 7. Le vin est employĂ© en plein accord oecumĂ©nique 1 Certains gnostiques employaient de l’eau Ă  la CĂšne, mais on ne sait pas pourquoi. Peut-ĂȘtre voulaient-ils revenir Ă  un Ă©lĂ©ment primitif, non travaillĂ© comme le vin. D’autres groupes avaient remplacĂ© de pain par du poisson, probablement pour rappeler le dernier repas du Christ avec ses disciples au bord du lac, selon Jean 21. Sinon le vin a Ă©tĂ© employĂ© partout. Dans certaines rĂ©gions reculĂ©es de l’Ethiopie, on importait des raisins secs, qu’on faisait macĂ©rer dans l’eau puis fermenter pour obtenir du vin. Dans certaines rĂ©gions d’Afrique, Ă©loignĂ©es de toute vigne, on a employĂ© du vin de palme, de mĂȘme qu’en Asie on a utilisĂ© » du vin de riz. Mais toujours la prĂ©sence d’alcool Ă©tait jugĂ©e essentielle. Par ailleurs, on emploie le vin qu’on a dans le pays, pour que la communion soit dans le cadre des fidĂšles du lieu. D’oĂč l’emploi de vins rouges ou blancs selon les pays, et de calices de verre pour qu’on voie la couleur du vin. Le vin doit ĂȘtre simplement fermentĂ© naturellement, casher » comme disent les Juifs. Le vin cuit est en principe exclu. Que les catholiques dans certaines rĂ©gions emploient du vin blanc, appelĂ© vin de messe », vient d’un problĂšme de lavage des linges qu’ils emploient pour nettoyer le calice aprĂšs la communion le vin rouge fait des taches difficiles Ă  faire sortir des tissus, ce que ne fait pas le vin blanc. 8. L’emploi de vin est hygiĂ©niquement sans problĂšme 1 Ici apparaĂźt le problĂšme de la coupe unique et des coupelles individuelles. Pour la coupe commune, aucune contamination n’a jamais pu ĂȘtre prouvĂ©e. Les AmĂ©ricains se sont livrĂ©s Ă  des analyses bactĂ©riologiques en plein culte, faisant des prĂ©lĂšvements rĂ©guliers au cours de la communion, et suivant mĂ©dicalement les communiants plus tard. Aucune contamination n’a Ă©tĂ© relevĂ©e. Plusieurs Eglises dans le monde ont adressĂ© aux pasteurs et aux conseils presbytĂ©raux des informations circonstanciĂ©es et des consignes prĂ©cises. On peut les rĂ©sumer ainsi il est essentiel de cĂ©lĂ©brer proprement tourner la coupe Ă  chaque communiant, la nettoyer systĂ©matiquement, sinon Ă  chaque communiant, du moins Ă  chaque troisiĂšme. En Allemagne, dans certaines paroisses, on emploie plusieurs coupes, qui reviennent rĂ©guliĂšrement Ă  l’autel et sont lĂ  nettoyĂ©es avec un tampon alcoolisĂ©. Cela suppose qu’on ne laisse pas la coupe filer », mais que l’officiant la donne personnellement Ă  chaque communiant. Cela suppose aussi qu’on emploie des coupes en mĂ©tal noble, or de prĂ©fĂ©rence, argent ou Ă©tain. Il est connu que ces mĂ©taux transmettent le moins les germes. Le verre aussi a un faible coefficient infectieux et il est une matiĂšre facile Ă  nettoyer. Enfin, l’alcool a un lĂ©ger pouvoir dĂ©sinfectant. Tous ces points militent pour des vaisselles mĂ©talliques de qualitĂ©, du vin, et une maniĂšre de faire communier correcte. Ces constatations et ces rĂ©flexions montrent qu’il faut bannir les coupelles individuelles, en particulier en plastique, qui manquent de solennitĂ© et sont souvent donnĂ©es trĂšs maladroitement, et rĂ©cupĂ©rĂ©es encore plus maladroitement, sur des plateaux, dans des paniers, quand ce n’est pas de mes yeux vu avec un sac poubelle ! Il est Ă  remarquer que cette crainte hygiĂ©niste est ancienne au Moyen Age dĂ©jĂ  certains craignaient les contaminations par les coupes, car on connaissait la contagion, mĂȘme si on ne savait pas l’expliquer. Avec la dĂ©couverte des microbes au 19e SiĂšcle, ces craintes furent ravivĂ©es, et conduisirent aux coupelles individuelles, en verre ou en cristal au Temple-neuf de Strasbourg. AprĂšs la 2e Guerre mondiale, dans le mouvement de rĂ©novation de la CĂšne communautaire, on a combattu cette pratique des gobelets individuels, jusqu’à la faire disparaĂźtre. Mais l’apparition du Sida a fait rebondir le problĂšme les craintes de contamination sont revenues et avec elles les coupelles. Or le Sida ne se transmet pas buccalement. Ce qui montre que ces problĂšmes sont rĂ©currents Ă  chaque nouvelle gĂ©nĂ©ration et qu’il faut toujours Ă  nouveau Ă©clairer les gens pour les rĂ©gler. Le goĂ»t de jus de raisin est dĂ©sagrĂ©able pour certains, Ă  cause de son effet doucereux. En effet, le vin mĂ©lange rudesse et douceur, l’ñpretĂ© rappelant la souffrance et la mort du Christ, la douceur rappelant la rĂ©surrection et la fameuse parole prononcĂ©e encore par les orthodoxes GoĂ»tez combien Dieu est bon », du Ps. 34/9. La rudesse du vin est Ă  mon avis un aspect important, Ă  cause de la valeur symbolique signalĂ©e Ă  l’instant, ce qui n’empĂȘche pas d’apprĂ©cier en mĂȘme temps le veloutĂ© et le fruit du vin. Les deux choses vont de paier avec le vin, mais pas avec le jus. 9. 1 La doctrine de la concomitance l’Eglise luthĂ©rienne La concomitance est l’idĂ©e que deux choses diffĂ©rentes mais liĂ©es Ă©voluent simultanĂ©ment et en parallĂšle et s’influencent rĂ©ciproquement. Pour la CĂšne, cela signifie que le pain contient le Christ autant que le vin le fait. Si je ne donne pas le vin, le fidĂšle reçoit nĂ©anmoins le Christ par le pain. La question est le pain et le vin contiennent-ils chacun tout le Christ, ce qui entraĂźne que le Christ est doublement lĂ  et doublement donnĂ© ? Ou bien faut-il que le pain et le vin soient donnĂ©s ensemble pour que le Christ soit entier, Ă©tant entendu que chacun des Ă©lĂ©ments ne contient qu’une moitiĂ© du Christ, le corps d’une part, signifiant sa prĂ©sence, le sang d’autre part signifiant son sacrifice propitiatoire ? Les paroles d’institution vont dans ce sens, et c’est dans cet esprit que les RĂ©formateurs ont agi, se rĂ©fĂ©rant Ă  la fois aux textes bibliques et Ă  la tradition patristique. Mais dans le cas d’un malade alcoolique qui ne peut recevoir le vin, la consommation du pain seul lui donne la communion au corps du Christ, et par lĂ  au Christ entier, qui ne peut ĂȘtre coupĂ© en deux. C’est cette position que notre article allemand attribue Ă  l’Eglise luthĂ©rienne l’Eglise catholique romaine La concomitance conduit Ă  une autre idĂ©e si les Ă©lĂ©ments sont concomitants, le contenu du pain et celui du vin sont les mĂȘmes, savoir le Christ, et on peut dire que le pain contient le vin de la mĂȘme maniĂšre que le vin contient le pain. Cette doctrine est celle de la transmutation des idiomes selon la thĂ©orie aristotĂ©licienne du Moyen Age, on peut sĂ©parer l’essence de sa forme et faire passer l’essence du vin dans la forme du pain. De mĂȘme, le rite qui consiste Ă  dissoudre un coin de l’hostie dans le vin veut montrer que celui contient aussi le pain. Dans la CĂšne, on sĂ©pare les formes du pain et du vin de leur contenu, lesquels deviennent interchangeables Le Christ entier est dans le pain donnĂ© aux fidĂšles, d’une part, et dans le vin, bu substitutivement par le prĂȘtre. Cette doctrine a Ă©tĂ© fortement dĂ©veloppĂ©e par l’Eglise romaine vers le 12e SiĂšcle, quand elle a commencĂ© Ă  interdire le calice aux fidĂšles et Ă  en rĂ©server la consommation aux seuls prĂȘtres, et aussi Ă  persĂ©cuter ceux qui voulaient maintenir les deux espĂšces, comme Jan Hus et ses disciples. D’une part, cette idĂ©e n’est pas biblique le Christ entier est dans le pain et dans le vin ensemble. Comme dit plus haut, les paroles d’institution de la CĂšne ne laissent aucun doute lĂ -dessus. D’autre part l’Eglise romaine a arguĂ© du fait que le prĂȘtre reprĂ©sente collectivement toute l’assemblĂ©e, et que, quand lui boit le vin, la communautĂ© le boit avec lui. Cette thĂ©orie est tirĂ©e par les cheveux », comme on dit. Les RĂ©formateurs l’ont rĂ©cusĂ©e. Cela exclut donc que cette doctrine soit dĂ©fendue avec sĂ©rieux par les protestants. La communion par les autres moyens En revanche, la communion dans la CĂšne ne se fait pas par les seules espĂšces, sinon on n’aurait qu’une communion matĂ©rielle. La communion au Christ est aussi spirituelle nous communions au Christ en esprit, par la foi, par la connaissance, par l’amour, qui sont Ă  la fois dans le Christ et dans les membres de l’Eglise et dans son corps. Ces diffĂ©rentes forme de la communion, en grec koinĂŽnia », sont signalĂ©es dans le Le emploie le mot koinĂŽnia » 15 fois pour dĂ©signer la communion deux fois pour les paroles de Paul le pain 
le vin
est la communion au corps
au sang. » Les 13 autres emplois le sont sans rĂ©fĂ©rence Ă  la CĂšne communion avec le PĂšre et le Fils I Jn 1/3communion au Christ I Cor 1/9Ă  ses souffrances Phil 3/10communion au Saint-Esprit II Cor 13/13 et Phil 2/1communion fraternelle Actes 2/42la main de communion = d’association entre les apĂŽtres Gal 2/9la communion pour l’évangile,c’est-Ă -dire pour sa proclamation par les chrĂ©tiens solidaires Phil 1/5la communion de la foi PhilĂ©mon 6la communion du service pour les saints II Cor 8/4la collecte d’argent pour les pauvres de JĂ©rusalem, appelĂ©e communion Rom 15/26On voit que la communion se fait Ă  la fois de façon large et proche, avec les personnes divines et avec les frĂšres et sƓurs, dans l’optique d’un service envers Dieu et les frĂšres. Les fidĂšles, lors de la CĂšne, sont pris dans cet ensemble de communions. » Celui qui ne peut boire le vin reste entiĂšrement dans toutes ces communions. 10. Le respect des alcooliques 1 Le souci des alcooliques est trĂšs ancien, puisque dĂšs l’AntiquitĂ© les Ă©vĂȘques donnent des instructions dans ce sens. La plus courante est de ne pas leur donner la coupe, mais seulement le pain dans les premiers siĂšcle, et jusqu’au 10e SiĂšcle, c’était du pain levĂ©. Voir plus bas le pain de la CĂšne. Cette pratique a Ă©videmment disparu au 12e SiĂšcle, quand il est devenu coutumier d’abord, obligatoire ensuite de ne pas donner la coupe aux fidĂšles. La RĂ©forme a rĂ©introduit le vin et la coupe, mais je n’ai pas rĂ©ussi Ă  savoir quelle attitude Ă©tait tenue envers les alcooliques. Les instances nationales de la Croix-Bleue ont pris position dans les annĂ©es 1980, dĂ©clarant que l’alcoolique est un malade, qu’il faut considĂ©rer comme tel, et Ă  qui il ne faut pas donner de vin. Lui-mĂȘme doit signaler au pasteur ou au distributeur qu’il ne veut pas le vin, si le pasteur et ses aides ne le connaissent pas. Si le malade est connu, on passe devant lui. Dans les paroisses ou les fidĂšles saluent le Christ reçu dans le vin de la coupe, l’alcoolique peut trĂšs bien faire ce geste, montrant qu’il est en communion avec le Christ et l’assemblĂ©e fraternelle, tout en s’abstenant du vin. En tout cas, ont dit les mĂȘmes, il ne faut pas changer le rituel de la CĂšne Ă  cause de l’alcoolique. C’est Ă  lui de s’adapter Ă  la CĂšne normale et normative » de l’Eglise et de la paroisse oĂč il est, et non l’inverse. Or c’est justement cette modification de la CĂšne crĂ©ant des pratiques non-normatives qui se produit dans beaucoup de paroisses. Si la Sainte CĂšne est Ă  la fois une commĂ©moration de la CĂšne du Seigneur et une communion Ă  son corps et Ă  son sang, qui ne sont pas interchangeables, il est clair qu’il faut maintenir une pratique correcte » de la CĂšne. Luther insistait sur ce sacramenta recte porrigentur – les sacrements sont administrĂ©s correctement », par quoi il sous-entendait avec les deux Ă©lĂ©ments, le pain, en l’occurrence des hosties, et le vin. Calvin de mĂȘme n’a rien changĂ© aux espĂšces de la CĂšne. Autant il a Ă©liminĂ© la liturgie de la messe, autant in est restĂ© fidĂšle aux espĂšces reçues par la tradition, le pain sous forme d’hostie et le vin vĂ©ritable Calvin a cĂ©lĂ©brĂ© la CĂšne Ă  GenĂšve avec des hosties, et cela est restĂ© jusqu’en 1617, oĂč sous la pression des français, qui formaient alors une Eglise puissante, le pain levĂ© fut adoptĂ© Ă  GenĂšve, Ă  contre-cƓur disent les textes. Le respect des gens allergiques au gluten est un problĂšme identique. Ces gens ne peuvent pas prendre l’hostie ou le pain levĂ© ils sont obligĂ©s de s’abstenir. On pratiquera de mĂȘme en ne donnant pas de pain Ă  ces personnes. LE PAIN DE LA CENE pain azyme ou pain levĂ© ? Un autre dĂ©bat dans les Eglises, surtout avec les fusions d’Eglises rĂ©formĂ©es et luthĂ©riennes en France, est de savoir quelle forme de pain il faut choisir azyme ou levĂ© ? JĂ©sus a instituĂ© la CĂšne avec des pains azymes, selon la tradition juive de la PĂąque, qui est parfaitement connue par les textes de la Haggada de l’époque. Mais ces pains ne servaient que le temps de la PĂąque. AprĂšs la fĂȘte, les juifs revenaient au pain normal levĂ©. Pour les premiers chrĂ©tiens, la cĂ©lĂ©bration de la CĂšne devenant hebdomadaire, on ne pouvait pas faire sans cesse du pain azyme. On ne sait pas comment les choses se passaient au dĂ©but, faute de documents. Mais quand Ă  la fin du 1er SiĂšcle et ensuite les documents apparaissent, on constate que le pain levĂ© est gĂ©nĂ©ral, Ă©galement dans le temps de PĂąques, les chrĂ©tiens s’étant sĂ©parĂ©s depuis longtemps des Juifs. Mais on n’employait pas n’importe quel pain ordinaire. On prenait le meilleur pain, blanc, appelĂ© corona – couronne » en latin, car il avait un trou central qui permettait chez les Romains de porter ces pains sur un bĂąton. Ce pain devenait de fait un pain sacramentel. Au 11e SiĂšcle, Ă  l’époque du pape Alexandre, une tendance ascĂ©tique et puriste se fit jour, et on a recherchĂ© le pain le plus blanc et le plus pur possible. L’idĂ©e vint de reprendre les azymes, faits avec de la farine pure de la meilleure qualitĂ©, sans autre adjuvant que de l’eau, et qui donnait un produit immaculĂ© l’hostie. C’était le retour vers les pains azymes dont avait usĂ© JĂ©sus. On voulait ainsi reproduire au plus prĂšs le rituel de la PĂąque et de l’institution de la CĂšne. Les orthodoxes n’allĂšrent pas dans cette direction et conservĂšrent le pain sacramentel levĂ© qu’ils ont encore aujourd’hui. Mais le Concile de Florence au 15e SiĂšcle, tenu entre orthodoxes et catholiques, fixa que les deux sortes de pain peuvent ĂȘtre le corps du Christ, et que mĂȘme en Occident, le pain levĂ© pouvait ĂȘtre employĂ©, et vice versa pour les hosties. Ce qui ne se fit pas, ni Ă  l’Est, ni Ă  l’Ouest. A la RĂ©forme, les luthĂ©riens conservĂšrent l’hostie, ne voyant aucune raison de changer, puisqu’il s’agit de pain et que JĂ©sus l’a employĂ©. Calvin, Zwingli, Bucer et les autres rĂ©formateurs Ă©taient du mĂȘme avis. Le changement vint de France, dans des conditions encore mal Ă©claircies, faute de documents suffisants. Un mouvement anti-hostie est nĂ© en France, peut-ĂȘtre plus depuis le peuple que depuis les clercs, et probablement par une horreur de cette rondelle de pain qu’on avait divinisĂ©e, qu’on transportait dans les rues, en l’appelant mĂȘme le Bon Dieu » de lĂ  l’expression donner le bon Dieu sans confession », c’est-Ă -dire l’hostie sans confession prĂ©alable des pĂ©chĂ©s et absolution par le prĂȘtre. Calvin, voulant calmer les esprits, en France surtout, et conformĂ©ment Ă  la dĂ©cision du concile de Florence, dĂ©clara que pain levĂ© ou non levĂ©, point ne chaut » c’est-Ă -dire n’a pas d’importance. Lui-mĂȘme et les genevois, ainsi que BĂąle, Berne et Zurich restĂšrent aux hosties. Comme dit plus haut, les Français rĂ©ussirent Ă  imposer leurs vues aux Genevois, qui s’inclinĂšrent de mauvaise grĂące, pour ne pas crĂ©er des diffĂ©rends que les catholiques auraient pu employer. Cela signifie que l’usage de pain levĂ© chez les rĂ©formĂ©s est un accident de l’histoire, et ne sort pas de la thĂ©ologie des RĂ©formateurs rĂ©formĂ©s. Cela signifie aussi que le dĂ©sordre actuel chez les protestants français, qui emploient trop souvent ce qui plaĂźt aux idĂ©ologies du moment au lieu de rester fidĂšles Ă  leur tradition, est fort dommageable. D’autant que l’on veut justifier cela en disant que JĂ©sus aurait employĂ© du pain de tous les jours de ses chers croyants, ce qui est faux. Les espĂšces de la CĂšne ne sont pas ordinaires, elles sont des produits spĂ©ciaux, que ce soit le pain azyme ou le levĂ©. Ce dernier doit ĂȘtre chez les rĂ©formĂ©s du pain de haute qualitĂ© et blanc, et pas du pain bis ou briochĂ©. De mĂȘme que le vin obĂ©it Ă  des normes prĂ©cises. Il faut donc que chacun revienne Ă  ses sources, sous peine de ravaler la CĂšne au rang d’un simple repas humain. Cela signifie que les luthĂ©riens peuvent aussi employer Ă  l’occasion du pain levĂ©, et les rĂ©formĂ©s des hosties. Tout le monde sera dans une dĂ©marche correcte. Mais il est aussi bon pour la continuitĂ© de l’Eglise de garder des traditions, les quelles ne portent aucun ombrage Ă  la vĂ©ritĂ© des textes et des institutions et Ă  la foi des fidĂšles. C. PLAIDOYER FÜR DIE BEIBEHALTUNG DES WEINESBEIM Hl. ABENDMAHLLutherische Liturgische Konferenz BayernTexte original 1997 In einigen Gemeinden ist es ĂŒblich geworden, beim Hl. Abendmahl statt Wein Traubensaft zu verwenden. BegrĂŒndet wir dies in der Regel mit der RĂŒcksichtname auf Alkoholkranke, die nicht ausgerechnet einer GefĂ€hrdung ausgesetzt werden sollen. Die lutherische Bischofskonferenz hat in ihrer Handreichung zum Abendmahl aus dem Jahre 1979 die Verwendung von Traubensaft beim Abendmahl auf besondere EinzelfĂ€lle beschrĂ€nkt. Der erweiterte Vorstand der Lutherischen Konferenz in Bayern teilt diese Einstellung und plĂ€diert fĂŒr die Beibehaltung des Weins im H. Abendmahl. Die GrĂŒnde fĂŒr die Beibehaltung sind folgende 1. Christus hat das H. Abendmahl gestiftet. „In der Nacht, da er verraten ward“ I Kor. 11,23 hat Christus das heilige Abendmahl eingesetzt. Nach seiner Verheissung gibt es Anteil an seinen Leib und Blut, das heisst an seinen Opfertod am Kreuz fĂŒr uns und an seiner Auferstehung. Deshalb ist es unser Anliegen, möglichst nah an seiner Einsetzung des H. Abendmahls zu bleiben. 2. Das Herrenmahl wurde bei der Feier des Passahmahles gestiftet. Die drei ersten Evangelien beschreiben die Einsetzung des Abendmahls wĂ€hrend der Feier des Passahmahls durch Jesus im Kreise seiner zwölf JĂŒnger. 3. Beim Passahmahl wird „GewĂ€chs des Weinstocks“ gereicht. Bei diesem gottesdienstlichen Mahl durfte nach den jĂŒdischen Vorschriften nur ausgegorener reiner Wein verwendet werden, der feierlich als „GewĂ€chs des Weinstocks“ bezeichnet wird. 4. Jesus hĂ€lt am „GewĂ€chs des Weinstocks“ fest. Jesus ist von der ĂŒberlieferten Vorschrift nicht abgewichen, wie der Sprachgebrauch der Berichte zeigt. “GewĂ€chs des Weinstocks“ ist worttreue Übersetzung des hebrĂ€ischen „ Peri hagĂ€fĂ€n“, das den mit Wasser trinkfertig gemachten, starken, reinen Wein bezeichnet. 5. Die Elemente haben zeichenhafte Bedeutung Das Brot besteht aus vielen Körnern, die „zermahlen“ werden; das Mehl wird, ohne jeden Zusatz ausser Wasser „zusammengebacken“. Die Trauben werden ausgepresst und durch GĂ€rung von allen unreinen RĂŒckstĂ€nden getrennt siehe auch die mittelalterlichen Darstellungen Christi „in der Weinkelter“. So sind die Elemente Brot und Wein elementare und reine Grundnahrungsmittel. Der Wein bringt darĂŒber hinaus in das Mahl die Dimension des Festes ein. Das Abendmahl darf als Vorgeschmack des himmlischen „Hochzeitsmahles des Lammes“ auch von Fröhlichkeit und Festlichkeit bestimmt sein. 6. Die Elemente des H. Abendmahls sind unserem Belieben entzogen. Die Elemente sind nicht willkĂŒrlich erwĂ€hlt. Und damit grundsĂ€tzlich – wie auch die Einsetzungsworte selbst – unserem Belieben entzogen. 7. Wein wird in ökumenischer Übereinstimmung gebraucht. In allen grosskirchlichen Konfessionen hat man am Wein festgehalten. Ausnahmen gab es nur bei hĂ€retischen gnostischen Sekten der ersten Jahrhunderte. 8. Der Gebrauch von Wein ist hygienisch einwandfrei. Der Wein sollte in Kelchen von Edelmetall* gereicht werden, vor allem deswegen, weil das Edelmetall desinfizierend wirkt. Der sĂŒsse Traubensaft, dem oft noch Konservierungsstoffe beigemengt sind, klebt und wird schnelle zu KeimtrĂ€ger. Im Übrigen enthĂ€lt auch Traubensaft Alkohol, wenn er aus Saftkonzentrat hergestellt wurde, das mit reinem Alkohol konserviert wird. FĂŒr Zuckerkranke ist der Traubensaft ein Problem. 9. In jedem einzelnen der beiden Elemente ist Christus im Abendmahl ganzgegenwĂ€rtig. Nach dieser auch in der lutherischen Kirche gĂŒltigen, alten Lehre der „Konkomitanz“ empfĂ€ngt auch derjenige, der keinen Wein trinken darf, im Brot den ganzen Christus. * 10. Und wie ist es mit Menschen, die aus unterschiedlichen GrĂŒnden den Wein nicht empfangen wollen? Sie können durch eine einfache Geste, wie zum Beispiel das Kreuzen der HĂ€nde vor der Brust oder das Neigen des Kopfes bei der Abendmahlsfeier zum Ausdruck bringen, dass sie den Wein nicht empfangen wollen. Recevez mes cordiales salutations. Yves KĂ©ler , Tristan nous a racontĂ© son expĂ©rience de vendangeur. Il nous a expliquĂ© comment il avait rĂ©coltĂ© du raisin afin qu'il soit transformĂ© en vin. Ce qui nous a donnĂ© l'idĂ©e de fabriquer du jus de raisin et non, pas du vin!!!.A la dĂ©couverte du raisinMise en projet. Les Ă©lĂšves observent et manipulent une grappe de raisin utilisation des sens la vue, le toucher, l'odorat.Conclusions Le raisin est une grappe. Cette grappe est composĂ©e de plusieurs grains attachĂ©s ensemble. Pour chaque grain, une peau entoure de la pulpe et des pĂ©pins. Il y a du raisin noir qui est de couleur violette, du raisin blanc qui est de couleur verte. Les grains de raisin n'ont pas d'odeur. Fabriquer du jus de raisin avec ses Ă©lĂšves ont pris beaucoup de plaisir Ă  Ă©craser le raisin avec leurs doigts. On a essayĂ© d'Ă©craser le raisin grain par grain avec les doigts pour faire du jus de du jus en utilisant des objets divers utilisĂ©s habituellement pour la cuisine et dont les fonctions d'usage sont Ă©lĂšves ont essayer, comparer et sĂ©lectionner les objets selon leur performance. Certains objets prĂ©sentaient des risquent. La prise de conscience de ces risques a contribuĂ©, en situation, Ă  une Ă©ducation Ă  la sĂ©curitĂ©. AprĂšs discussion et comparaison des rĂ©sultats, c'est le moulin Ă  lĂ©gumes qui remporte la palme de la meilleure performance capacitĂ© Ă  produire un jus de qualitĂ©, en quantitĂ© suffisante.Fabriquer du jus de raisinMerci Ă  tous les parents pour la rĂ©colte des grappes de fabrication du jus nous a permis de travailler en dĂ©couverte du vivant les sens, en dĂ©couverte de la matiĂšre transformation de la matiĂšre, dĂ©couverte des objetsdĂ©couvrir des objets et comprendre leur usage et leur fonctionnement, prendre conscience du caractĂšre dangereux de certains objets, en langage oral et Ă©crit dictĂ©e Ă  l'adulte des diffĂ©rentes Ă©tapes, dĂ©couverte et production d'un Ă©crit particulier la recette.Les diffĂ©rentes Ă©tapes et la recette se trouvent dans le cahier de vie de votre enfant. 4IngrĂ©dients0 bouteille/s 350 g de raisins rouges420 g d'eau40 g de sucre semoule, selon votre convenanceJus de citron 8 La recette est créée pour TM 31 5La prĂ©paration de la recetteMettre tous les ingrĂ©dients dans le "Couvercle verrouillĂ©" . Mixer 1 mn sur vitesse 10. Filtrer au dĂ©gustation ! 10Accessoires dont vous avez besoin "Cette recette a Ă©tĂ© publiĂ©e par un utilisateur du site Thermomix. Elle n'a pas Ă©tĂ© testĂ©e par le dĂ©partement recherche et dĂ©veloppement Thermomix France. La sociĂ©tĂ© VORWERK France ne peut ĂȘtre tenue pour responsable de la crĂ©ation et de la rĂ©alisation de la recette proposĂ©e, notamment pour les quantitĂ©s, les Ă©tapes et le rĂ©sultat. Pour une utilisation optimale de votre Thermomix, veuillez vous rĂ©fĂ©rer uniquement au guide d'utilisation de votre appareil, en particulier pour les consignes de sĂ©curitĂ©."

comment faire du jus de raisin blanc